Mais cette apparente accalmie ne doit pas masquer une réalité plus contraignante : la hausse progressive des taux renchérit le coût du crédit. Les banques accordent désormais une attention accrue à la solidité financière des emprunteurs. Sans imposer systématiquement plus de fonds propres, elles favorisent cependant les candidats capables d’augmenter leur apport pour réduire la part financée et sécuriser leur dossier.
Résultat : même si les conditions actuelles restent relativement bonnes, le rapport de force s’est clairement déplacé. Les emprunteurs doivent aujourd’hui être mieux préparés, affiner leur budget et, lorsque c’est possible, injecter davantage de capital propre. Le retour aux taux exceptionnels de la période Covid — souvent inférieurs à 2 % — n’est plus d’actualité.
L'heure est donc à un optimisme prudent. Emprunter reste opportun pour ceux qui disposent de marges financières suffisantes, mais le marché rappelle que la stabilité actuelle des taux demeure fragile et dépendante d’un environnement économique encore incertain.
Source : d’après les données de Immotheker Finotheker.
https://www.immothekerfinotheker.be/fr/barometre-des-taux
